À l’heure où les plateformes traditionnelles sont critiquées pour leur centralisation excessive, leur manque de transparence et leur impact sur la vie privée, imaginer le réseau social du futur soulève des enjeux complexes mais passionnants. La décentralisation apparaît comme une réponse aux dérives monopolistiques, tandis que le contrôle des algorithmes par les utilisateurs promet de redonner le pouvoir aux communautés. L’intégration de l’intelligence artificielle ouvre des possibilités inédites pour enrichir les interactions, mais nécessite une réflexion éthique approfondie. De plus, le respect de la vie privée et la lutte contre la censure sont des impératifs dans un monde où les données personnelles sont trop souvent monétisées ou manipulées. Le défi ? Créer une plateforme à la fois libre, sécurisée, et réellement au service de ses utilisateurs.
Une vision poétique
Voici une Poésie décrivant une vision d’un tel projet:
Nous étions tous perdus aux quatre vents, résistants dans l’âme, ignorants la valeur de notre flamme, que seuls les ténèbres allaient révéler.
Le jour s’assombrissant, nous furent d’abord surpris de ne pas voir briller comme nous nos voisins les plus proches.
Mais ensuite, quelque chose de magique se produisit.
L’obscurité nous permit de voir des flammes qui brillaient au loin, et que jamais nous n’aurions pu voir dans le jour.
Et alors nous fument capable de nous connecter à ces flammes sœurs, créant un nouveau réseau bien plus solide et puissant, qui n’attendait que de se former pour façonner l’avenir.
Une multitude de portails interconnectés
Le temps est venu de faire un saut civilisationnel vers l’équilibre entre décentralisation et coordination, pour enfin allier créativité et force du nombre.
Beaucoup de technologies d’émancipation et de groupes autonomes existent partout. Ce qui manque c’est de pouvoir les connecter tous entre eux, de la manière la plus ergonomique possible.
Plus un groupe est nombreux, plus il est difficile de trouver une coordination, une synergie, et vouloir contenter la majorité n’est pas forcement le meilleur choix lors de la prise de décision. Particulièrement dans un modèle sociétal vicieux qui conditionne et recherche le strict contraire des autonomies associées aux solidarités, les petits groupes sont d’avantages aptes à fonctionner comme un seul et même organisme.
En sortant du système hiérarchique qui cloisonne et subordonne les individus, on réduit le potentiel de créativité, mais on perd aussi la force du nombre concentré vers un même dénominateur commun. Pour pallier à cela, en connectant une multitude de petits groupes autonomes ensemble, la puissance et la prospérité peuvent devenir exponentielles.
Le temps est venu de remplaçer les tiers intermédiaires corrompus par des agrégats technologiques décentralisés et inviolables qui relient les êtres et des groupes d’élites entre-eux selon les besoins du moment dans un espace temps optimal.
Pour que cela se matérialise concrètement, dans la vie réelle tangible. Sur tous les plans et toutes les dimensions.
Comment l’incarner ?
Un enjeu majeur est de résoudre le problème de la manipulation des votes.
Un autre enjeu est de créer un nouveau paradigme d’applications sur internet, qui empêche toute censure et empêche un site d’enfermer ses utilisateurs dans un effet de réseau comme le font Facebook ou Twitter. Un modèle qui permette à quiconque d’étendre un réseau existant sans demander la permission.
Les défis à prévoir
Une des difficulté est d’incarner soi-même ce qu’on veut construire avant que les outils existent.
Par exemple, s’assurer que les groupes de co-création ne peuvent pas être infiltré et que les membres qui participent à la création soient rémunérés sur le long terme le jour où le projet aura du succès
« Une seule abeille est ignorée. Mais quand des millions se rassemblent, même les plus courageux prennent peur et se mettent à courir. La seule chose que les tyrans craignent, c’est le jour où nous serons unis et organisés. »
On ne sortira des contradictions actuelles qu’en construisant l’infrastructure et les réseaux d’organisation qui nous permettent de nous passer totalement des outils corrompus.
Mais aussi et surtout d’être encore mieux organisés dans notre résistance que ne le sont les tyrans dans leur tyrannie.
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